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C’est la Tribune de Genève qui relate l’information, «Personne ne parle des poissons-pierres à l’île Maurice, par peur de faire fuir les touristes. Il ne faut pas attendre un drame, qu’un enfant décède, pour réagir.» Alexis Minkoff, consultant immobilier genevois de 39 ans, l’a échappé belle: victime de ce poisson au venin potentiellement mortel pendant ses vacances dans un club haut de gamme avec sa femme et ses trois enfants, il a bénéficié du dernier antivenin disponible. «J’ai été piqué car on ne nous a jamais prévenus que l’endroit était truffé de ces poissons. Personne ne nous a dit de mettre des chaussures spéciales. Ma jambe a gonflé, je me suis évanoui, et le club n’a pas su gérer la crise, ils ont mis une heure et demie pour me transférer à la clinique pourtant toute proche.» Il vient donc de demander à son avocat d’entamer des poursuites pour non-assistance à personne en danger et mise en danger de la vie d’autrui. «Mon objectif n’est pas pécuniaire, je vais sûrement dépenser plus en frais d’avocats que ce que je vais recevoir en dédommagement. Mon but est de protéger les familles qui viennent ici à l’avenir, pour qu’elles se méfient et ne laissent pas leurs enfant se baigner dans la mer mais plutôt dans la piscine.»

Fabio Calo, directeur du Club Med Suisse, qui a organisé le séjour, déplore cet accident. «C’est la deuxième fois qu’un tel cas se produit depuis l’ouverture de ce club il y a huit ans. Il y a une conférence d’information au village le jour même de l’arrivée des clients, qui les avertit de ce type de dangers. Mais on ne peut pas les forcer à y assister. De plus il existe plusieurs panneaux d’avertissement sur la plage, qui interdisent de marcher pieds nus», indique-t-il en nous envoyant des photos pour preuve. Alexis Minkoff rétorque ne jamais avoir été au courant de la tenue d’une séance d’informations de ce type, et n’avoir jamais compris les panneaux, «peuexplicites», puisque selon lui tout le monde marche quand même pieds nus.

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Les accidents impliquant des poissons-pierres seraient très rares, selon Sylvain Nursimmuloo, administrateur de la clinique St Patrick à l’île Maurice. «Il y a eu seulement deux cas en 2015 dans notre clinique. L’antivenin est très difficile à trouver, c’était d’ailleurs le dernier qu’on avait. Ce genre de situation est difficile à prévenir, ça n’arrive pas tous les jours. C’est au personnel des hôtels d’informer les clients. Il y a aussi des scorpions, des couleuvres, des oursins… Certains hôtels ont un stock d’antivenin mais pas le personnel qualifié pour l’administrer.»

Un rapport du Service des maladies infectieuses et tropicales, de l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris, donne ces conseils de prévention: il faut «porter des chaussures à semelles épaisses lorsque l’on marche en eaux peu profondes dans les zones à risque. Comme il existe plusieurs cas de personnes piquées à travers le caoutchouc (semelles des sandalettes de plage, gants de plongée, bottes), la protection doit être assez épaisse. Surtout, il faut éviter de marcher sur les récifs coralliens et les fonds rocheux. (…) Le voyageur devrait être informé des risques encourus

TDG

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