Selon un rapport du gouvernement américain,
certaines fonctions des écrans individuels présents sur les sièges des passagers
seraient vulnérables face aux piratages.

À l’ère du tout connecté, le nombre de périphériques connectés au grand réseau mondial internet augmente de plus en plus.
Internet est présent dans les avions, les trains, les voitures, les réfrigérateurs ….

Mais aujourd’hui, ce sont les avions qui nous intéressent.

Selon un rapport du gouvernement américain, la cybersécurité en vol serait identifiée comme un problème « à l’importance croissante » sur lequel la FAA (l’agence fédérale américaine) ne commencerait qu’à se pencher.
En effet, les pirates informatiques seraient en mesure d’exploiter les appareils de divertissements des vols commerciaux pour atteindre les systèmes du cockpit.

« Les technologies modernes de communication, y compris la connectivité IP (services liés à internet), sont toujours plus utilisées par les systèmes des avions, permettant à des individus non autorisés d’avoir accès et de compromettre les systèmes avioniques de l’appareil ».
Jusqu’ici, les systèmes permettant le contrôle et le pilotage des avions fonctionnaient de manière autonome, mais d’après la FAA, leurs connectivités IP les rendraient vulnérables.

Qu’en est-il des Firewalls ?

Un Firewall est, en théorie, un bouclier contre les intrusions non désirées. Ce bouclier filtre le réseau entrant/sortant en vue de bloquer ou autoriser des connexions.
Les avions ayant accès au réseau IP sont, bien entendu, équipés d’un Firewall permettant de les protéger

Seulement voilà, quatre experts en cybercriminalité auraient expliqué que ces Firewalls (logiciel) étaient eux-mêmes piratable comme tout autre logiciel !

 

Des responsables de la FAA indiquent se pencher sur la question et devraient bientôt mettre en place des nouveaux processus de certification pour les avions.

Interrogé sur le rapport du GAO, un porte-parole d’Airbus à Washington, Clay McConnell, a assuré que l’entreprise avait constamment en tête l’objectif de « maintenir les normes les plus élevées en matière de sécurité  ». Mais, « nous ne révélons aucun détail concernant les mesures de sécurité, car nous estimons que cela serait contre-productif », a ajouté M. McConnell. Son rival américain Boeing a expliqué de son côté « qu’aucun changement au plan de vol enregistré dans l’ordinateur de bord ne peut être effectué sans le feu vert du pilote  »