Voilà qui ne devrait pas rassurer les nombreuses personnes qui ont peur de prendre l’avion, bien qu’il s’agisse de l’un des moyens de transport les plus sûrs au monde. En effet, voyager en avion peut, dans de rares cas tout de même, avoir quelques répercussions négatives sur la santé.

Proximité des voyageurs, immobilité prolongée, concentration de bactéries, rythme circadien chamboulé, bruit, pressurisation des cabines ou encore taux d’humidité très faible, sont tout autant de facteurs qui peuvent être dommageables sur la santé lors de voyages en avion. Le site américain Thrillist cite quelques risques sanitaires auxquels nous pouvons être exposés au cours d’un vol.

 

D’abord, les infections virales se propagent bien plus facilement au cours de vols en avion, à cause notamment de la proximité des voyageurs et du nombre de bactéries qui sont bien plus nombreuses dans un avion, un espace confiné qui plus est. En 2004, le Journal of Environmental Health Research expliquait que « les risques d’attraper la grippe étaient 100 fois plus élevés à bord d’un avion« .

Ensuite, le cycle du sommeil et le rythme circadien sont constamment chamboulés durant des vols, ce qui peut conduire à des problèmes de mémoire et de concentration, des sautes d’humeur et favoriser aussi les tendances à l’isolement. Le bruit aussi peut poser problème à long terme. En effet, l’adulte peut supporter un bruit limite de 88 décibels pendant quatre heures, et 85 décibels pendant huit heures. L’avion, lui, émet un bruit allant de 85 à 110 décibels pendant toute la durée d’un vol.

L’air pressurisé joue aussi un rôle sur la santé, puisque l’accumulation de sang peut provoquer un gonflement des pieds, ce qui est pire pour les voyageurs de la classe économique. En effet, il existe ce qu’on appelle le « syndrome de la classe économique » dû au confinement et à l’immobilité prolongée. Le CHU de Rouen explique sur son site qu’un risque de « thrombose veineuse » existe à cause de la stagnation du sang, ce qui peut amener à la formation d’un caillot. Pire, si ce dernier se déplace jusqu’aux poumons, il est possible de contracter une embolie pulmonaire. Mouvements d’étirements et déplacements dans l’avion sont conseillés sur les longs vols pour réduire considérablement ces risques.

Enfin, il est fortement conseillé de bien s’hydrater et de manière régulière durant un vol, car l’OMS nous apprend que l’humidité à bord d’un avion n’est que de 20%, ce qui est plus faible que dans le désert du Sahara (23%) !

Source : thrillistthrillist